Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? Je suis extrêmement ravie de vous retrouver pour ce billet ! Je viens de réserver ma place pour la conférence de Michel Odent qui se tiendra sur 3 jours à Nîmes. Je suis toute excitée ! C’est un très très beau cadeau que je me fais à moi-même ! Je suis tellement heureuse que ça puisse arriver. Je ne sais pas si vous connaissez ce Grand Monsieur ? Je vais essayer de vous présenter son travail si ce n’est pas le cas! À mes yeux, ce gynécologue français à révolutionné le monde obstétrique et l’accouchement (oui, rien que ça…) ↓
Mais, c’est qui ce Michel Odent ?
Il s’agit d’un obstétricien français qui est né dans les années 30. (Oui, je vous laisse faire le calcul vous même 😉 ) Il a développé de nombreux concepts pour penser (et créer) une maternité différente. Il a notamment créé le concept d’accouchement dans l’eau. Il a participé à la démocratisation des salles d’accouchement « nature comme à la maison » mais aussi de groupes de chant pour les femmes enceintes. Il a énormément milité pour permettre aux femmes en travail de pouvoir se mouvoir. Bref, c’est une pointure du monde de l’obstétrique qui a permis d’amorcer une révolution colossale en termes d’accueil de la femme enceinte, de la femme en travail et de son bébé. Et il est français !
La lecture de « le bébé est un mammifère », ma révélation.
Il y a quelques temps j’ai acheté son livre « le bébé est un mammifère ». Je l’ai acheté car j’ai pu lire Michel Odent dans de nombreuses préfaces de livres que j’ai particulièrement adoré (« Attendre bébé autrement » et « Le guide de la naissance naturelle » pour ne citer que ceux-là).
J’ai été bouleversée par ce qu’il annonçait dans cet ouvrage. Il expose que la femme qui est en train d’accoucher et son bébé sont tous deux des mammifères. Le mammifère qui accouche s’isole et se cache. La femme qui met au monde son bébé a besoin d’intimité. Il fait de nombreux parallèles de la sorte et ça parait… évident.
Il explique qu’un accouchement loin de la technologie où les femmes accouchent d’elles mêmes (et ne sont pas «accouchées ») est préférable car elles en sont capables si leur environnement le leur permet.
Sa conception de l’accouchement.
Il parle donc de l’ère technologique à laquelle nous assistons. Il explique que toutes nos nouvelles manières de faire n’aident pas la femme pour qui tout se passe bien. Il remet notamment en cause le monitoring en continu. Il propose des pistes pour « l’hôpital de demain ». (Il faut savoir que ce livre à quelques années ce qui n’enlève en rien sa pertinence de propos). Il invite donc à accueillir les femmes dans des petites salles où l’intrusion extérieure est limitée. Il condamne la présence de spectateurs. Michel Odent conseille de limiter les changements de chambre et d’instaurer la femme dans la pénombre.
Il fait en sorte que l’accouchement soit vu comme un acte « naturel ». Il invite à ce qu’on revienne aux sources. Cela nous permettrait, à ses yeux, de faire appel à notre cerveau primitif. Et donc, à la mammifère qui est en nous.
Il parle également de l’accouchement dans l’eau qu’il a largement démocratisé ! Il fait un joli parallèle entre le besoin des femmes qui accouchent d’être immergées et leurs bébés qui ont vécu dans le liquide amniotique des mois durant.
Il présente le « réflexe d’éjection du foetus ». Sa manière de voir la poussée de l’enfant hors du corps de sa mère s’oppose en tout point avec la manière dont on fait pousser les femmes à l’heure actuelle. Il fait, là encore, le parallèle avec le mammifère. Au début du travail, une femelle en train de mettre bas peut voir subitement son travail stoppé si un prédateur rode. Pareil, alors qu’elle s’apprête à mettre son bébé au monde, elle peut voir son travail subitement accéléré si un prédateur traine dans les parages. Il explique que cela vient de la décharge d’adrénaline dans le corps. Pour lui, la femme vit exactement ce même phénomène. Ainsi, le travail peut être arrêté en présence de personnes non désirées. Parallèlement, le sentiment de peur intense que ressentent les femmes juste avant la poussée leur permettrait de décharger de l’adrénaline et donc de mettre enfin leur enfant au monde. Intéressant non ?
Il repense également l’arrivée du bébé dans notre monde.
Il parle également de l’arrivée du bébé dans nos vies. Il invite à se questionner sur la manière dont nous l’accueillons. Il parle de la « révolution collostrale », entendez par là, l’intérêt du bébé à profiter du colostrum de sa mère. Et oui, à l’époque, il n’était pas conseillé de le donner au nouveau né. On disait qu’il était « impur ». Il parle aussi du rôle de l’hormone de l’amour dans la création du lien entre la mère et son bébé.
Bref, il explique que le bébé est aussi un mammifère et que ses besoins sont donc quasi identiques !
Un puit de savoir !
Comme vous l’aurez certainement lu en filigrane de cet article, j’admire beaucoup son travail. Je me devais donc de me rendre à cette conférence située à quelques kilomètres de chez moi. Il y sera accompagné d’une Doula qui exerce depuis des années : Liliana Lammers.
Sur les trois jours de formation, nous allons aborder les thèmes de la physiologie de l’accouchement, de l’utilisation de l’eau durant le travail, de la vie foetale, des conséquences à long terme de notre façon de naitre, de l’allaitement et tant d’autres sujets !
Il me tarde donc de pouvoir y participer ! Mais je devrais attendre le mois de juin !
Dites moi tout : souhaiteriez vous que je vous fasse un retour de cette conférence quand j’y aurai assisté ? Avez-vous été conquis par Michel Odent et les idées qu’il avance ? N’hésitez pas à me laisser votre avis dans les commentaires !
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